« L’évolution se fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés à leur milieu qui survivent. »
Ca, c’est la théorie de l’évolution de Darwin (Hominicides.com)
Vous noterez qu’il ne dit pas que « ce sont les plus forts qui sont au sommet de la chaîne alimentaire ».
Il a dit les plus adaptables.
De façon vraiment pas amusante, on assiste pourtant à l’augmentation d’une mentalité masculiniste particulièrement ahurissante. Des figures de la toxicité telles que ce cher Andrew Tate se permettent désormais de proclamer des paroles si désinformantes que même le gouvernement n’a pas encore atteint ce point.
Si on écoute ces autoproclamés Mâles Alpha, alors des millions d’années d’évolution ne sont qu’une illusion globale.
L’idée n’est pas apparue de nulle part dans leurs crânes vides de neurones. Elle leur est venue, comme à tant d’autres mâles en manque critique de capacités réflectives, du règne animal. La légende erronée racontant que les loups vivent en hiérarchie (https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2023/12/12/male-alpha-masculinistes-mythe-vrai) appuie l’idée qu’au sommet de la chaîne alimentaire, ce sont les plus forts qui règnent. Mettez-vous à la place d’Andrew Tate et ses acolytes, des petits hommes frustrés de leur condition de débiles complets :
« Ben oui. Si y a un loup qui dirige les autres, c’est que c’est le plus fort qui doit mener le peuple. »
Qui n’est pas intelligent ne peut pas concevoir ce que c’est que l’intelligence. Il en va de même pour qui n’est pas empathique, curieux, courageux.
Il ne reste donc que la force brute. Brutale, même. Comme celle développée et promue par ces hommes limités, qui ne pouvant s’acheter des neurones, se tournent donc par défaut vers les muscles.
Une solution de facilité.
Mais comme on le dit…

Un imbécile ne peut pas aller contre sa propre nature idiote. On le répète, un cerveau performant ne s’achète pas sur Amazon. Alors, et parce que ça, c’est naturel, son instinct est de survivre… tout en étant le vrai sous-homme de l’histoire.
Et puisqu’il n’est pas au sommet de la chaîne alimentaire, l’Homme masculiste doit trouver une combine pour se protéger des attaques des plus forts.
Puisque la nature n’est pas de son côté, alors il lui faudra détruire l’ordre naturel des choses, tout simplement.
C’est ainsi qu’arrive…
LE CAPITALISME.
Pensez-y deux secondes.
Nous vivons dans un système qui fait la promotion de l’égoïsme et de la violence. Détruire les plus faibles pour se mettre soi en valeur.
L’avènement de la psychopathie, en soi.
Vous me direz, oui mais les animaux aussi ne pensent qu’à eux. Déjà, je vous répondrai que c’est faux : pour reprendre l’exemple des loups, ils vivent en communauté. Comme les lions. Comme les manchots, les fourmis, les abeilles, les suricates, les corbeaux, les éléphants. Liste non-exhaustive, et elle est foutrement longue.
Ensuite, je vous le signale, mais si nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire, comme le disent Andrew Tate et Darwin (la seule chose sur laquelle ils s’accordent, au demeurant)… Ne devrions-nous pas alors trouver un meilleur moyen de survie que le massacre d’autrui à son propre profit ?
L’hypocrisie des masculistes vient se heurter à leur spectaculaire manque d’intelligence. Un combo dangereux. Un mélange nocif d’où ne peut survivre que le pire des poisons : le capitalisme.
Le capitalisme, mais aussi ses alliés, ses armes vivantes, létales, prêtes à être déchargées au service des plus faibles :
- le patriarcat,
- le racisme,
- le sexisme,
- le validisme,
- l’homophobie.
Ensemble, ils forment la désinformation, dont s’enrichissent ensuite les masculistes, ayant fait de l’argent un bouclier dans cette jungle sauvage qu’est l’Humanité.
Ces hommes là, généralement blancs, hétéros, valides, cisgenres, la totale, sont aussi les plus incapables de s’adapter. Vous avez déjà croisé un de ces phénomènes devant une situation insolvable, comme un lave vaisselle à démarrer, ou une machine de linge à faire tourner ? La panique. Les yeux vides. Le désert mental semble douloureux à traverser. Retirez-leur les esclaves qu’ils se sont payés de façon contre-naturelle, et c’en est fini pour eux. Rideau sur la scène ; le prétendu acteur principal ne sait pas improviser.
Mais comme ils ne peuvent concevoir de n’être pas au centre de l’attention (encore un signe de psychopathie), alors ils vous vendent l’idéologie dangereuse que ces basses tâches sont celles du bas de la chaîne alimentaire. Qu’eux, Rois de la nature, ne vont pas s’abaisser à ce niveau. Qu’à chacun sa place, et basta.
Un principe que l’on retrouve aussi bien incrusté chez certaines femmes, particulièrement celles qui ont trop de thunes. C’est normal, c’est le principe du brainwashing. Les plus faibles tombent dans ce piège à une effarante rapidité, et je ne serai pas celle qui vous dira que toutes les femmes se valent.
Je vous dirai en revanche qu’elles sont toutes les victimes de cette fadaise qu’est le capitalisme. Mais que se revendiquer victime est une force que toutes n’ont pas.
LIEN PAGE OMERTA
(victime, je le suis et je le reste. Victime impuissante ? C’est ce qu’on va voir)
Le souci, c’est que le capitalisme, mené par des hommes faibles et revanchards, a bien fait son travail. La seule façon de quitter cet enfer, c’est en le traversant ; se soumettre à ses règles pour gagner la partie.
De façon ironique, c’est une fois de plus Darwin qui a le dernier mot. L’ordre naturel a changé, mais notre nature demeure : qui s’adapte le plus aux règles vacillantes de la vie sur Terre est aussi qui survit le plus longtemps. Et tant pis, si ce sont des règles de psychopathes sans foi ni loi.
Sauf qu’il y a un aspect de la théorie de l’évolution de Darwin que l’on oublie un peu trop.
La sélection… NATURELLE.
L’évolution se fait par la nature. Par les plantes, les animaux qui nous entourent ; par la Terre qui nous accueille.
Or, nous n’avons pas respecté notre hôte.
Ce même système contre-nature qu’est le capitalisme, voué à défendre les hommes contre-nature qui nous assaillent, est aussi en pleine destruction de la nature elle-même. Comme nous l’avons dit, c’était prévu ; la nature n’est pas en leur faveur, ils devront donc l’abattre avant qu’elle ne se retourne contre eux.
Ils ont juste oublié, dans leurs cerveaux étriqués, de prendre en compte le facteur temps. La planète se meurt… et ils sont encore là pour subir sa revanche.
Partout autour de la Terre, les « catastrophes » s’enchaînent. Un tsunami par ici, une collection de tornades par là ; notre planète en a ras-le-cul, et elle ne s’en cache plus. Les Andrew Tate et ses comparses ont, dans leur gigantesque bêtise, mâles bêtas qu’ils sont, oublié de compter la Terre elle-même dans la chaîne alimentaire.
Et au sommet, bien que sous nos pieds, c’est elle qui règne.
En essayant de démolir l’humanité dont eux-mêmes manquent, les Hommes vont peut-être bel et bien réussir à atteindre leur fin. La nature se réveille ; la sélection pour la coupe du monde va débuter. A la fin du match, qui sera encore sur le terrain ?
Ils ont changé les règles une première fois… Je vous le demande. Peut-on repartir de zéro, avant qu’il ne soit trop tard ?

[…] parce qu’après tout, c’est notre nature.C’est marrant, d’ailleurs. C’est pas ce que Darwin a dit. Non, c’est ce que nos politiciens, ces psychopathes en puissance, vous ont […]