Nous ne sommes PAS des hommes des cavernes

L’Education Nationale ne fait que de vous mentir ; c’est normal, c’est l’objectif de cette organisation capitaliste qu’est l’école. Parmi les innombrables arguments mensongers qu’elle vous sort, on compte le fameux « les hommes des cavernes ».

2 réponses

L’Education Nationale ne fait que de vous mentir ; c’est normal, c’est l’objectif de cette organisation capitaliste qu’est l’école.
Parmi les innombrables arguments mensongers qu’elle vous sort, on compte le fameux « les hommes des cavernes ».
Répétez après moi : une caverne n’est pas un lieu où vivre. https://www.mnhn.fr/fr/l-homme-des-cavernes-vivait-il-vraiment-dans-une-caverne
Sinon, vous pensez bien que nos chers proprios avides de thunes et avares d’empathie auraient déjà tourné toutes les grottes de France et de Navarre en cottages VIP.
Non, l’humain, même « primitif », est un être naturellement tourné vers… L’extérieur.

Combien de temps que vous avez pas touché de l’herbe ? – Photo de Polina Koroleva sur Unsplash

Eh oui, l’Histoire est ainsi parce que nous sommes ainsi. Nous sommes une espèce, à la base, naturellement nomade. Nous sommes faits pour vivre à l’air libre, nous sommes taillés pour le déplacement constant, le renouvellement. C’est pour ça que nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire, comme nous le révèle Darwin. Nous sommes, initialement, des êtres d’adaptation.
Et il n’y a pas d’adaptation possible à une situation sans changement.

C’est précisément parce que vous vivez dans des bulles confortables et immuables que vous vous sentez aussi mal. Votre routine est l’origine de votre douleur de l’âme, quand vous rentrez dans vos appartements luxueux après une excursion en forêt ou à la montagne.
Et le capitalisme est l’origine de la routine.
On dira que je me répète, que je n’ai que ce sujet en tête. Je vous confirme avoir la sensation de vivre un remake particulièrement violent de Matrix.

La peste ou le choléra ? Notre choix matrixien et matrixé, par ANIRUDH sur Unsplash

L’humanité est une simulation de ce qu’elle pourrait et devrait être. Je suis singulièrement fatiguée de faire partie des minorités éveillées dans ce sommeil de l’âme qui nous empoisonne.
En attendant, comme à l’époque de ces « hommes des cavernes » fictifs, il faut bien que quelqu’un monte la garde pendant que le clan se repose.
Le danger rôde aux alentours. Je vais donc secouer ma tribu. Même si personne n’aime être réveillé au milieu de la nuit.
Mes chers petits, vous n’êtes pas faits pour être sédentaires. Ce n’est ni dans votre ADN, ni un but idéal à poursuivre.

Y a un truc qui cloche, non ? – Photo de Crawford Jolly sur Unsplash

Et c’est exactement pour ça qu’on vous pousse dans cette voie de déperdition qu’est le sédentarisme. Parce que ce n’est pas votre nature. Parce que ça fatigue, de lutter contre soi-même. Parce qu’on veut vous rendormir, pour mieux vous abattre dans votre sommeil.
Une proie endormie est une proie facile.
C’est tout le principe sur lequel s’appuie le système capitaliste. Au sommet, une collection de psychopathes, qui assènent de nouvelles règles anti-humanité tous les jours. Ils s’attèlent à la démolition de l’empathie, n’en ayant pas eux-mêmes. D’où, en France, la suppression rapide de tous nos droits acquis, pour rappel, dans le sang et les flammes.

  • La disparition progressive du chômage,
  • de la retraite,
  • de la santé ?
  • La promotion constante du racisme,
  • du fascisme,
  • de la division ?

On essaye de tuer les pauvres, les minorités. Ceux-là qui n’ont rien à perdre, et sont donc les plus à mêmes de se battre en retour.

« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons. » (Martin Luther King)

On pousse le peuple à se déchirer, en le séparant en diverses classes, comme d’ailleurs à l’école.
La division est un outil de guerre, aussi enseigné et valorisé dans notre système scolaire.
Et pour maintenir à sa place la classe moyenne, qui est comme son nom l’indique, moyenne, donc ni particulièrement bonne, ni spécialement mauvaise…
Les psychopathes n’ont rien trouvé de mieux que le capitalisme.
En vous forçant à vous éloigner de votre vraie nature qu’est celle d’un peuple nomade et adaptable, nos gouvernants vous affaiblissent. Une fois de plus, la théorie de l’évolution le dit bien : ce sont les plus adaptables qui survivent.
En vous maintenant assis sur des chaises de bureau dans des lieux fades et impersonnels du lever du jour à son coucher, on vous habitue progressivement à une absence totale d’humanité.

On vous robotise par la répétition.

Le capitalisme.

De la même façon qu’on enseigne à un bébé à parler à force d’échanger avec lui, on vous enseigne le silence en vous bâillonnant la bouche et l’esprit.

photo la servante écarlate

En rentabilisant des livres aussi prophétiques que celui de la Servante Ecarlate, on vous fait penser que ce n’est qu’un jeu. Que cette réalité qui est la notre est une fiction. Du pain et des jeux ; les psychopathes l’ont bien compris. Un peuple distrait est un peuple qui s’endort au volant. Un peuple qui le laisse seul aux manettes.
Un peuple trop occupé à se battre pour sa survie ou sa facture de téléphone est un peuple qui n’a pas le temps de se retourner vers son oppresseur.
Un peuple qui se débat pour respirer n’a pas la force de réagir face à un mensonge.
Reste le problème des crieurs d’alarme.

Greta Thunberg, dont on entend bizarrement plus parler depuis qu’elle a commencé à attaquer le capitalisme – REUTERS/Fabrizio Bensch

Les psychopathes dans les ténèbres encerclent le clan. Mais ceux qui mènent la garde tentent de réveiller la tribu. Comment vont-ils pouvoir vous réduire en esclavage, si vous vous réveillez avant l’attaque ?
C’est bien simple : il faut que la crédibilité du lanceur d’alerte soit détruite. Que le clan se retourne contre lui.
Alors, quand le clan se réveillera au petit matin, il trouvera un tas de pommes sur le chemin. Le guet leur signalera que les pommes sont peut-être empoisonnées. Mais si elles le sont, le poison ne frappera qu’à retard. De toute façon, le clan aura trop faim pour y réfléchir à deux fois, après des jours de siège. En suivant la trace des fruits, il arrivera à un grand abri, spacieux, confortable. Sécurisé.
Dedans, ils rencontreront un de nos psychopathes de capitalistes.

« Si vous voulez continuer de manger à ta faim, il va falloir que vous chassiez pour moi, désormais. Oh, et me tuer ce « guetteur » ; c’est un menteur. Il ne veut que votre malheur… Regardez, il vous empêche de manger mes bonnes pommes ! »

Quelques jours plus tard, un mal de ventre du feu de Dieu s’abat sur le clan. Mais pas de souci ; le psychopathe revient les voir.

« Si vous voulez le remède, vous m’abattez ce guetteur, là. C’est lui qui a dû vous empoisonner ! Je vous avais prévenus… Vous auriez dû m’écouter. Si vous ne m’écoutez pas, vous allez devoir retourner dans vos cavernes, là… »

Et le clan, affaibli par la douleur, n’a plus l’énergie de répliquer qu’il ne vit pas dans les cavernes. Il a trop mal, il est trop épuisé ; réfléchir est impossible. Il tue le guetteur, pour protéger son confort tout nouveau.

Bienvenue. Ca s’appelle le gaslighting ; ça s’appelle le capitalisme.
Ca s’appelle la psychopathie.
Un système que je connais depuis la naissance, et contre lequel je continue la lutte. Voici mon manuel de survie en terrain miné :

Lien Omertà.

2 réponses à “Nous ne sommes PAS des hommes des cavernes”

  1. O capitalismo é um sistema fadado ao fracasso, feito apenas para que poucos aproveitem de todos os recursos do mundo, enquanto outros se matam atrás de pequenas migalhas. A população precisa acordar e tomar oq é seu por direito!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *